Valérie Domain
Mardi 29 mars 2011, Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise), un joli pavillon aux volets bleus. Valérie Domain, 45 ans, souriante, offre le thé. Elle avait déjà voulu confier son désarroi, évoquer sa mésaventure, mais qui prêta l’oreille ? Pourtant, elle a perdu un best-seller, un éditeur, et même son boulot, parce qu’elle a osé confesser Cécilia Sarkozy. On aurait dû l’écouter, se révolter. Un vrai scandale à la française. Elle déroule le fil de son histoire. Celle d’une censure en bonne et due forme.
Cet hiver, pour les traditionnels vœux adressés à la presse par Nicolas Sarkozy, l’Élysée a fait parvenir une invitation à Valérie Domain. Elle ne s’y est pas rendue. Elle se sent bien mieux chez elle, dans sa coquette demeure, à Auvers-sur-Oise. Elle a du travail, elle refait à neuf une dépendance. Et puis, le traumatisme n’est pas évacué. Elle a pris des coups, six ans plus tôt. On n’y est pas forcément habitué lorsqu’on fait profession de journaliste dans la presse people haut de gamme. Nicolas Sarkozy est l’homme qui l’a censurée, un jour de novembre 2005, en exigeant de son éditeur qu’il mette au pilon les 25 000 exemplaires déjà imprimés de Cécilia, entre le cœur et la raison, l’histoire d’un couple qui se déchire, mais aussi le portrait, en creux, d’un homme colérique, capable, semble-t-il, d’une incroyable violence, au moins verbale. Nicolas raconté par une Cécilia amoureuse d’un autre, cela donne des pages amères, gênantes pour un futur candidat à l’élection présidentielle, blessantes pour n’importe quel homme. Mais rien ne sera jamais porté à la connaissance du public. Et Valérie Domain aura de gros soucis avec son employeur, le groupe Prisma. « Sarkozy a utilisé l’appareil d’État pour me censurer, pensant que rien ne lui résisterait. Et Cécilia m’a trahie dans les grandes largeurs », résume Valérie Domain. Ex-chef des informations à Gala, en ce printemps 2011, elle cherche toujours du travail…
À l’époque, en 2005, elle est donc employée par Gala. Et publie un livre intitulé Femmes de, filles de… (First). Des personnalités narrent leurs relations avec leur conjoint ou leurs parents. Cécilia Sarkozy, rencontrée au sortir de l’hiver, s’y confie. Apparemment, tout va pour le mieux, à l’époque, dans le couple. Nicolas Sarkozy passe du ministère de l’Intérieur à Bercy, règne sur les Hauts-de-Seine, prend l’UMP, il mène une carrière éclair. Cécilia, jusqu’au printemps 2005, est à ses côtés. « Elle avait un bureau au siège du parti, deux secrétaires, elle racontait ses rapports avec Sarko, elle avait envie que l’on parle d’elle, se souvient Valérie Domain. Elle se sentait délaissée, ne s’entendait pas avec les gens de l’UMP, qui se demandaient ce qu’elle fichait là. Je l’ai rencontrée en mars 2005, le livre devant paraître en mai 2005. Elle ne disait alors que des choses formidables sur Sarko, qu’elle avait épousé le 23 octobre 1996. Elle minaudait avec lui au téléphone pendant nos entretiens. C’est une femme très théâtrale, elle balançait la tête vers l’arrière, jouait avec ses cheveux. Notre conversation était du genre : “Qu’est-ce que votre mari préfère chez vous ?” Elle lui avait posé la question au téléphone, devant moi, il lui avait répondu, elle avait ri, puis dit : “Je ne peux pas vous le raconter !” Mon bouquin Femmes de, filles de… sort, et dans le même temps, on apprend qu’elle est partie avec Richard Attias… »
Forcément, l’éditeur flaire le bon coup. Vincent Barbare, patron des éditions First, demande à Valérie Domain de recontacter Cécilia Sarkozy. Il y a un autre livre à écrire, une bonne histoire à sortir. Et des exemplaires à vendre, par dizaines de milliers, peut-être par centaines, qui sait ? Valérie Domain appelle donc Cécilia Sarkozy. « Elle était en partance pour New York. Je lui soumets une proposition de livre, de biographie, elle me dit : “Oui, pourquoi pas…” Elle avait aimé ce que j’avais écrit dans l’ouvrage qui venait de sortir. C’est une femme hors réalité : elle quitte Sarko, et elle apprécie un portrait que j’ai fait d’elle disant du bien de Sarko… Elle était dans un tourbillon avec Attias. » Les deux femmes s’échangent des dizaines de SMS. Finissent par se rencontrer à quatre reprises, en août 2005. « Une fois chez elle, dans son appartement parisien, où il y avait une chambre pour leur fils Louis et des chaises façon Starck, et trois fois dans un hôtel. À chaque fois, j’enregistre la conversation. J’ai deux heures quarante d’entretiens, au cours desquels elle pleurait à moitié. “Je veux bien que vous écriviez, disait-elle, mais je ne veux pas que l’on sache que ça vient de moi.” Je lui répondais : “Il me faut des guillemets.” Et elle rétorquait : “D’accord, mais ne voyez que les gens que je vous indique.” Je ne lui obéissais pas, évidemment. Et elle m’envoyait ensuite des textos du genre : “Je ne vous ai pas autorisée à voir telle personne.” Cela se passait comme ça… »
Cécilia se livre, peut-être comme jamais. C’est une femme partagée, en souffrance, follement éprise de Richard Attias, mais encore sous la coupe de Nicolas Sarkozy. Elle raconte à Valérie Domain la façon dont ce dernier l’a conquise : « J’ai quitté Jacques Martin [son premier mari] sur l’insistance de Nicolas, j’ai craqué… » Elle pleure, vitupère, demande à Valérie Domain son sentiment sur ses affaires de cœur. « Elle hurlait parfois, comme quand Le Parisien a raconté la liaison de Sarko avec une journaliste du Figaro, qui, paraît-il, lui tournait autour depuis dix ans. “Il continue à m’appeler tous les jours pour me dire de revenir… Il me fait du chantage avec Louis, il veut m’enlever mon fils…”, criait-elle. J’étais hallucinée, le soir, en rentrant chez moi. Elle me confiait tant de choses… comme si j’étais une amie intime. » La rage, la rancœur, le désespoir s’entremêlent dans les propos de Cécilia. D’autant, confie-t-elle à la journaliste, que son mari ne veut pas qu’elle reprenne sa liberté. « Les papiers du divorce sont toujours chez son avocat, il ne veut pas les signer », lui assure Cécilia. Elle lui décrit son fils Louis, seul au ministère, avec son père planté devant la télévision, le soir, un plateau-repas en argent sur les genoux… Richard Attias raconte qu’il est surveillé par les hommes de Sarkozy, il se dit sur écoute, constamment suivi.
Pas de doute, Valérie Domain a de quoi faire un sacré bon bouquin, susceptible de faire événement. Elle s’y attelle. Écrit rapidement. Une bonne histoire, ça n’attend pas. L’éditeur est prêt, lui aussi. Le livre est programmé par First pour être un énorme succès commercial, avec 100 000 exemplaires visés. Minimum. Il est supposé sortir le 24 novembre 2005, avec une vaste campagne promotionnelle à la clé (Gala, France 3, RTL…). Il y a de l’argent à gagner, même si l’éditeur est en passe d’être racheté par Editis, détenu par le groupe Wendel, réputé proche du pouvoir. Se pose alors pour Valérie Domain « la » question. Doit-elle essayer de prendre attache avec Nicolas Sarkozy, pour le rencontrer et obtenir sa version des faits ? Elle décide d’appeler Franck Louvrier, le chargé de communication du chef de l’État. Elle a préalablement averti Cécilia Sarkozy de sa démarche. « Il est au courant pour le livre, il sait, donc c’est à vos risques et périls », lui a rétorqué la jeune femme.
Avec Louvrier, la conversation est brève. D’abord, elle sent comme un blanc dans la discussion. Il est clair que l’Élysée ignore jusqu’où les confidences de Cécilia Sarkozy l’ont portée. Mais la position de Louvrier est toujours la même lorsqu’il est confronté à ce type de demande : « Nicolas Sarkozy ne participe à aucun livre le concernant. » Un principe auquel l’actuel chef de l’État n’a effectivement jamais dérogé. Valérie Domain met la dernière touche à son travail. Adresse le manuscrit de Cécilia Sarkozy, entre le cœur et la raison à la principale intéressée, comme elle s’y était engagée. « Le bouquin était prêt. Cécilia a relu des chapitres, puis m’a laissé un message incendiaire : “Ça ne va pas du tout, je n’ai jamais dit ça.” Je lui réponds : “Je vous ai enregistrée !” Elle m’a rétorqué : “Excusez-moi, c’est dur de lire ma vie…” En tout cas, 25 000 exemplaires sont imprimés. »
C’est sûr, First tient un best-seller. Les histoires de cœur de Cécilia passionnent la France, et pas seulement les clientes des salons de coiffure. Même l’étranger s’y intéresse. Alors, pensez, un livre dans lequel Cécilia décrit le Sarko intime, avec des passages entiers sur la séparation, la déchirure familiale, les mots blessants… Arrive le 9 novembre 2005. Et cette convocation du P-DG de First, qu’entre-temps Editis a racheté, par Nicolas Sarkozy. « Je n’ai même pas eu le temps d’avoir le manuscrit en main que Vincent Barbare m’appelle : “Sarko veut me voir.” Je dis : “Pas bon, ça…” Il me rassure : “Mais si, le bouquin a été relu deux fois par un avocat.” Il y va avec le manuscrit. Le livre avait à peine été livré dans certains points de vente que des gens étaient passés le récupérer, manu militari. Donc, Barbare va voir Sarko, le matin du 9 novembre 2005. Cela dure deux heures. Il s’est défendu, d’après ce que l’on m’a dit. Mais il m’a appelée, confus, juste après son rendez-vous : “Je suis désolé, Valérie, nous devons surseoir à la sortie du livre.” Je lui ai dit que c’était un lâche, qu’il s’était fait retourner. »
Valérie Domain est effondrée. Le 16 novembre 2005, Le Canard enchaîné relate l’histoire. Belle effervescence dans le monde de l’édition. Toute la presse s’empare du dossier. Dans le même temps, First se retourne contre Valérie Domain. « Ils m’ont menacée d’un procès, avec 300 000 euros de dommages et intérêts. Parce que, soi-disant, je n’avais pas pensé à demander l’autorisation écrite de Cécilia Sarkozy ! Bref, tout était de ma faute. J’ai pris aussi un avocat. J’ai vécu alors de ces trucs… Tous les gens qui étaient de mon côté ont retourné leur veste, je me suis sentie très seule. »
D’autant que Cécilia Sarkozy va la trahir. Elle accorde une interview, le 18 novembre 2005, au Parisien. « Quand j’ai su que le livre était sur le point de sortir, j’ai appelé Nicolas au secours », affirme-t-elle au quotidien. Assurant « ne pas avoir la moindre idée » de ce qu’a pu faire le ministre de l’Intérieur pour empêcher la parution, elle poursuit : « Je lui ai dit ce qu’il en était et il m’a dit qu’il s’en occupait. C’est tout ce que je sais […]. Je ne souhaite pas que ma vie privée soit médiatisée. » Dès le 3 décembre, Le Parisien publie des extraits du livre censuré. « Les pages se lisent comme le journal intime d’une femme tiraillée entre un amour naissant et le vertige de quitter les rails d’une vie balisée », écrit le quotidien, qui ajoute que la page qui décrit le jour de la séparation, « par un lundi ensoleillé », est « une des plus cruelles du manuscrit ». « Une sorte de constatation évidente aurait conduit Cécilia à annoncer à son mari […] leur séparation, avant de s’envoler, pour un week-end, à Pétra, en Jordanie, avec son ami […]. Les deux inséparables sont face à face. Cécilia, volontaire dans son intention de ne rien cacher, termine sa valise face à un mari qui, comme cent en pareille situation, cherche à comprendre. » Toutefois, ajoute le journal, une citation en introduction attribuée à Cécilia Sarkozy donne clairement l’impression que le chagrin d’amour, du côté de son mari, n’aura été que de courte durée. Valérie Domain porte plainte contre X pour vol de documents.
Nicolas Sarkozy est aussi forcé de s’expliquer. Il le fait, le lendemain, à sa manière, crâne, décomplexée, menaçante : il annonce qu’il n’a « pas l’intention de laisser dire et faire n’importe quoi ». Interrogé sur une éventuelle intervention de sa part pour bloquer la parution de l’ouvrage, il assure n’avoir « interdit aucun livre ». Il ajoute : « J’ai dit à ceux qui voulaient publier des livres : “Aucun problème. Vous publiez ce que vous voulez. Mais, en tant que justiciable, j’aurai le droit de porter plainte.” » C’est sa manière de fonctionner, il a toujours réagi ainsi, estimant que ses fonctions ne devaient pas l’empêcher de saisir la justice quand il s’estimait lésé, attaqué, diffamé. Il fera de même en tant que président de la République, ce qui lui sera tant reproché.
Chez Prisma, on se raidit également. Valérie Domain va avoir quelques ennuis, et même, selon plusieurs articles de presse, écoper d’un avertissement. Une note interne est diffusée au sein du groupe de presse. Le quotidien gratuit 20 minutes en donnera la teneur : cette note exige que les livres écrits par les journalistes du groupe « ne comportent aucune orientation ni interprétation politiques », ni ne « mettent en cause un quelconque des partenaires ou annonceurs publicitaires du groupe ». Les synopsis puis les manuscrits devront être soumis à la hiérarchie pour qu’elle accorde – ou pas – l’autorisation de publier. Difficile de ne pas établir une relation directe avec l’ouvrage écrit par Valérie Domain… Les syndicats feront front, et la note sera finalement retirée.
La journaliste ne se laisse pas faire. Elle contre-attaque. Et obtient, après une bataille juridique acharnée, que la société First lui rende ses droits sur l’ouvrage. C’est une époque difficile. Elle se sent traquée. « Il y a eu des pressions de toutes sortes. Un jour, un type m’a contactée, il disait être d’une maison d’édition, je l’ai vu et il m’a dit : “Je voulais vous prévenir, n’allez pas raconter votre histoire à la télé, c’est dangereux.” Il m’a fait comprendre que je devais la boucler, me disant même qu’un accident était vite arrivé. J’avais les jetons, j’ai même décommandé une émission avec Fogiel… Dans mon parking, ma voiture a été crochetée, un copain des télécoms m’a dit que j’étais sur écoute… Je me suis dit que tout ça allait trop loin, je n’avais rien vu venir… Je n’avais rien fait de mal, il y avait juste quelques chapitres sur la séparation, Cécilia disait qu’elle n’était plus une femme mais un meuble, que Sarko pouvait être très violent sur le plan verbal… C’était un livre “peoplelitique”. J’ai rencontré par la suite la journaliste du Figaro avec qui il avait eu une liaison, elle m’a dit que Sarko ne voulait surtout pas rencontrer celle qui avait recueilli des confidences sur lui. Sur le plan professionnel, j’ai failli être virée, j’étais dans un truc inextricable. »
Sa direction, qui a eu Sarkozy au téléphone, lui assure que, si elle continue, elle va finir sous les ponts. On a connu plus sécurisant, sur le plan professionnel. Et puis, Cécilia, pas à un revirement près, envoie un texto à Valérie Domain : « Faites attention, les choses peuvent changer… » Elle annonce tout simplement à la journaliste qu’elle est en train de revenir vers Nicolas Sarkozy. Elle sera à ses côtés pour la campagne présidentielle. Avant de partir, définitivement, une fois son Nicolas à l’Élysée. Valérie Domain cache soigneusement les textos et enregistrements de ses conversations avec Cécilia. Tant d’ennuis pour un à-valoir (le versement attribué par un éditeur à un auteur au moment de la signature du contrat) de 8 000 euros…
Un début de solution va pourtant s’esquisser. C’est Claude Durand, alors patron de Fayard, qui contacte Valérie Domain. Il se propose de publier le récit recueilli par la journaliste, sous la forme d’un roman à clé. Premier tirage prévu à 40 000 exemplaires. Le livre maudit continue d’alimenter tous les fantasmes. Début 2006, Le Nouvel Observateur indique ainsi qu’Arnaud Lagardère, ami de Nicolas Sarkozy et patron de Hachette – et donc de Fayard –, va tenter de racheter le manuscrit. Il est même question d’un déjeuner entre Arnaud Lagardère et Claude Durand à ce sujet. Celui-ci fait une mise au point, le 3 février 2006 : « Je ne vois pas comment un très proche collaborateur d’Arnaud Lagardère aurait pu me proposer de racheter les droits de l’ouvrage de Mme Valérie Domain début janvier puisque j’étais à cette date à 7 000 km de Paris et seul à connaître l’existence de ce projet de publication. Ni au petit-déjeuner, ni à déjeuner, ni même à dîner, M. Arnaud Lagardère ne m’a demandé de renoncer à la publication de ce livre. »
L’ouvrage paraît enfin le 8 février 2006, tiré à 100 000 exemplaires, sous le titre Entre le cœur et la raison. Cécilia a disparu du titre. Elle apparaît dans le roman sous l’identité transparente de « Célia Michaut-Cordier, épouse d’un homme politique influent ». « Une femme quitte un homme pour un autre. Homme de pouvoir, cet autre la voit à son tour lui échapper pour un troisième. Dès lors, il n’a de cesse de la reconquérir », résume l’argumentaire de vente, évoquant davantage un roman à l’eau de rose que le brûlot annoncé. Le livre est un échec. « Il a été blacklisté, affirme la journaliste, et puis, il n’avait plus rien à voir avec ce qu’il était initialement. » Les romans à clé, ça n’intéresse pas grand monde. Seules les histoires vraies, celles de chair et de fureur, avec des personnages identifiés, excitent l’appétit des lecteurs. On n’y reprendra plus la journaliste. Elle a connu l’extrême agressivité dont est capable le président de la République, les trahisons… Elle n’a pas aimé, non plus, les réactions un brin méprisantes de ses confrères. Journaliste à Gala, c’est traiter l’actualité des gens heureux, raconter les têtes couronnées, assister aux cocktails, interviewer des acteurs imbuvables. Surtout pas déclencher des polémiques ni se frotter au pouvoir. Rien à voir avec la grande presse.
Et Valérie Domain a mis les doigts dans la prise. « Personne ne s’est intéressé à la hargne et l’énergie mises pour faire ce travail, j’étais la journaliste people. Et je reste persuadée que Sarkozy a eu tort de ne pas me voir, peut-être aurais-je écouté ses arguments. Au lieu de cela, il est entré dans une démarche violente et intimidatrice. » Valérie Domain commence à trouver le temps long. Il lui tarde de retrouver un travail. Elle est passée par le site gala.fr, puis par aufeminin.com. Pas facile de se réinventer un avenir professionnel après une telle bourrasque. Elle dit avoir des « pistes », espérant que sonne bientôt la fin de sa mise en quarantaine. Sans trop y croire. Elle ne proposera pas de livre à Carla Bruni.